Le Salon du livre de Soisy-Bouy avec Jean-Pierre Dintilhac et Philippe Pichon en invités d’honneur les 9 et 10 février

Le Salon du livre de Soisy-Bouy nous invite à un butinage litteraire en Seine-et-Marne sur le thème « votre voisin est un écrivain ».

Jean-Pierre Dintilhac, haut magistrat et écrivain, et Philippe Pichon, policier et écrivain, seront les invités de cette troisième edition qui se déroulera à la salle municipale Mille Club de Soisy-Bouy, un petit village situé près de Provins,

samedi 9 fevrier
de 14h00 à 18h00 et

dimanche 10 fevrier
de 10h00 à 18h00.

Ils seront entourés d’une trentaine d’auteurs et de trois associations qui iront à la rencontre du public, lequel sera gratuitement et chaleureusement accueilli ( l’entrée est libre).

Pour en savoir plus sur ce butinage littéraire, rendez-vous sur le site du salon qui vous dévoilera le programme complet, le programme jeunesse et vous livrera le chemin pour vous y rendre.

Voici quelques détails de la biographie des invités d’honneur que vous pouvez également retrouver sur le site.

Jean-Pierre Dintilhac, né en mars 1943, a été président de chambre à la Cour de Cassation de Paris de 1999 à 2006. Il a été également procureur de la République au Tribunal de Grande Instance de Paris, directeur général de la gendarmerie nationale, directeur de cabinet du garde des Sceaux Henri Nallet et directeur de l’administration pénitentiaire. Il est aujourd’hui, président de chambre honoraire à la Cour de Cassation de Paris, membre du Conseil du Patrimoine de la Ville de Paris, membre de la Commission de surendettement des particuliers du département de la Seine et Marne et président de la commission départementale de médiation de Seine et Marne prévue par la loi du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable.

Rendez-nous la justice : Un haut magistrat parle (Jean-Pierre Dintilhac avec la collaboration de Yves Bordenave, préface de Guy Canivet, Éditions Jacob-Duvernet, Collection Quelle France demain ?, 2006). Ébranlés par les dérives judiciaires récentes,les Français semblent avoir perdu confiance en leur justice. L’affaire d’Outreau, les scandales politico-judiciaires de ces deux dernières décennies révèlent un malaise profond : la presse, l’opinion, le monde politique, tous critiquent, parfois violemment, l’institution judiciaire, remettent en cause ses décisions. Les magistrats, en principe indépendants, subissent les pressions et dénoncent, eux aussi, les dysfonctionnements d’un système auquel on demande trop.

Comment résoudre cette crise ? Comment réformer sans discréditer ? Quel sera, demain, le visage de la justice ? Quels sont, dès aujourd’hui, les défis qu’elle doit relever ? Pour répondre à ces questions, Jean-Pierre Dintilhac explore les rapports de la justice avec les justiciables et avec le pouvoir, décortique l’organisation de l’institution et examine la procédure pénale. Préfacé par Guy Canivet, premier président de la Cour de cassation et le plus haut magistrat de France, cet ouvrage nous livre l’analyse d’un observateur de l’intérieur et d’un homme passionné.

Philippe Pichon, 38 ans, est depuis septembre 2005, officier de police, chef adjoint du commissariat de Coulommiers en Seine et Marne. En 1999, il publie aux Presses Littéraires, un recueil de poèmes intitulé « Ombre close ». Le recueil est préfacé par Yves Duteil. Un essai « Voyage en Tsiganie : enquête chez les nomades en France »sort en 2002 aux éditions de Paris et suscite une vive polémique dans la presse Nationale. « À contresilence », son premier roman, est publié en 2003 aux éditions N & B. Deux autres romans « Le Pain d’Ortie » et « Un Pays vers le ciel » sortent en 2006 chez Dualpha, les éditions non-conformistes de Philippe Randa.

En mars 2007, Philippe Pichon publie alors un livre qui le fait connaître du grand public et sortir ainsi de l’anonymat. Un livre inclassable et irritant pour une grande partie de sa corporation, intitulé « Journal d’un flic ». Une démarche exceptionnelle pour un fonctionnaire en activité, qui a passé dix ans en Seine-Saint-Denis et a des choses à dire sur la façon dont la police fonctionne ou pas. Courant février 2008, devrait sortir chez Flammarion, « L’enfance violée », un poignant témoignage sur un crime terrible : le viol.
Journal d’un flic (Éditions Flammarion, 2007). Peu de métiers sont aussi propices que celui de policier pour observer et comprendre les évolutions de notre époque. Pourtant, la police parle peu. Et quand elle parle, l’écoute-ton vraiment ou filtre-t-on ses propos à travers le crible des préjugés et des blocages qui touchent cette profession ? Pour la première fois cependant, un officier en activité parle à visage découvert de son institution et brise l’omerta : le commandant Philippe Pichon se met à table. Dans cet ouvrage mêlant le récit d’expériences personnelles et le regard d’un spécialiste exigeant, il répond précisément aux interrogations de l’opinion. Pourquoi choisit-on de se laisser dévorer par cette profession si décriée ? Quelles sont les lois de fonctionnement de cette institution ? Et les sanctions, si on ne les respecte pas ? Quels liens existe-t-il avec les pouvoirs judiciaire et politique ? Quel regard porter sur les zones urbaines, l’émigration, la violence, les archaïsmes du système, les interventions hiérarchiques, les gâchis… ? Ce témoignage étayé, remarquablement écrit, est aussi une réflexion sur les banlieues, un essai sur l’état d’esprit actuel de la police et un document sur certains dossiers qu’il a suivis, de Seine-Saint-Denis à Saint-Tropez. Et s’appuie sur des faits précis, tirés de son engagement quotidien dans les commissariats comme sur le terrain. La voix –courageuse – de l’auteur s’élève pour éclairer d’un ton original et littéraire un des débats les plus complexes et fondamentaux d’aujourd’hui : la place de la police dans notre société.
Source: Salon du livre de Soisy-Bouy
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Seine et Foret

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